04/01/2011 | Avant l'envol de l'oiseau
Avant l'envol de l'oiseau, il y a cette plènitude : l'attente de l'instant où débute la réalisation de l'intention ...
Ariaga
14:03 Publié dans Eau, Mer, Nature, Portraits animaux, Reflets | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, mer, reflets, animaux, photo, photos, photographie
Les commentaires sont fermés.
Commentaires
Chère Ariaga, cette belle image et son "petit" commentaire, me conduisent sur le sentier de la méditation…
"Ma vie est l'histoire d'une réalisation du Soi par l'inconscient" est la traduction proposée par Étienne Perrot de la première phrase du prologue de "MA VIE, souvenirs rêves et pensées" , et Jung se dit persuadé que ce qui a présidé à sa venue au monde était une aspiration passionnée à comprendre. L'instant où débute la réalisation de l'intention de l'inconscient est alors celui où débute l'incarnation terrestre et l'aspiration passionnée à comprendre (et sans doute à partager ce qui est compris, comme l'a fait Jung ) soutient la poursuite de cette réalisation. Quant à la plénitude, il me semble que ces sages paroles de Jung, dans le même ouvrage, en parlent assez bien :
"Finalement nous ne valons que par l'essentiel, et si on n'y a pas trouvé accès, la vie est gaspillée. Dans nos rapports avec autrui, il est, de même, décisif de savoir si l'infini s'y exprime ou non.
Mais je ne parviens au sentiment de l'illimité que si je suis limité à l'extrême. La plus grande limitation de l'homme est le Soi; il se manifeste dans la constatation vécue du : « Je ne suis que cela ! » Seule la conscience de mon étroite limitation dans mon Soi me rattache à l'illimité de l'inconscient. C'est quand j'ai conscience de cela que je m'expérimente à la. fois comme limité et comme éternel, comme l'un et comme l'autre. En ayant conscience de ce que ma combinaison personnelle comporte d'unicité, c'est-à-dire, en définitive, de limitation, s'ouvre à moi la possibilité de prendre conscience aussi de l'infini. Mais seulement comme cela.……………..…………;Alors que la tâche majeure de l'homme devrait être, tout au contraire, de prendre conscience de ce qui, provenant de l'inconscient, se presse et s'impose à lui, au lieu d'en rester inconscient ou de s'y identifier. Car, dans ces deux cas, il est infidèle à sa vocation, qui est de créer de la conscience. Pour autant que nous soyons à même de le discerner, le seul sens de l'existence humaine est d'allumer une lumière dans les ténèbres de l'être pur et simple. Il y a même lieu de supposer que, tout comme l'inconscient agit sur nous, l'accroissement de notre conscience a, de même, une action en retour sur l'inconscient."
Avec mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année !
Amezeg
Écrit par : Amezeg | 05/01/2011