Magnifique photo, la création numérique je j'aime tant n'atteindra jamais à la majestueuse beauté d'un littoral terrestre, et c'est tant mieux, l'imitation artistique est plaisir soit ! mais les splendeurs de la nature quel bonheur !
Quant à l'écriture éphémère des oiseaux c'est, tout un poème...
Je t'embrasse.

Écrit par : Muttifree | 23/03/2008

tu as raison, j'apprécie cette image. Les couleurs d'un faux noir et blanc avec ces quelques touches de couleur comme autant de gourmandises... à déguster.
A bientôt, bonne continuation

Écrit par : jlb | 24/03/2008

Bonjour chère amie,

Comme il est étrange de se croiser à l'instant où j'étais occupée d'écrire ces quelques vers :

Aussitôt que la mer se retire,
elles viennent déposer l’empreinte
de leurs pattes sur mon corps ensablé,
et me martèlent les oreilles
avec le claquement incessant de leur bec.

Elles semblent ignorer ma présence,
et chaque fois qu’elles se penchent,
c’est pour dévorer d’un coup sec
les vers que j’ai recueillis.

Je prie à chaque instant
la mer de revenir me protéger,
mais la lune, son amie intime
n’en fait qu’à sa tête.

Ainsi, mes sédiments piétinés,
dialoguant avec la douleur,
s’enfoncent tout doucement
vers le fond de la plage.

Je suis heureuse de t'avoir croisée, en toute amitié, je t'embrasse, Mary.
© La Poétaniste

Écrit par : La Poétaniste | 25/03/2008

Quel beau commentaire, La Poétaniste. Cette merveilleuse image chinoise, car toute photo se doit de n'être qu'image, est le reflet d'un état, entre la vase riche où picorent les oies bernaches et le flux et le reflux vains de la vie, ballotée par la lune des marées, inconsciente et tenace, où quelques corps-morts colorés donnent vie au néant des astres

Écrit par : éphême | 25/03/2008

Des tadorns de Belon …

Écrit par : Sar@h | 21/07/2008

« Et le bateau attend, que remonte le flot,
tandis que sur la vase s'impriment, provisoires,
des messages signés : pattes d'oiseaux. »
...
Comme s’impriment fugitivement les rêves sur les berges incertaines et mouvantes entre éveil et sommeil, après chaque navigation permise par le retour du flot de notre Mer des sages.
Marchant, volant ou nageant à leur gré, ces messagers aux pieds palmés (pédauques), sont les hôtes aussi bien de la terre, que du ciel ou des eaux.
(Peut-on vivre longtemps loin d’un aber, d’une ria, d’un estuaire, lorsqu’on en a goûté les charmes infinis...?)

Écrit par : Amezeg | 04/04/2010